Donoma
Voyages sans retour, tome 2
Dans un futur plus ou moins lointain, après une de ces guerres spatiales absurdes qui a vu la Terre triompher de Mars où vivaient des Terriens sécessionnistes, les hommes partent explorer d’autres galaxies.
Les expéditions, voyages sans retour puisqu’il s’agit de coloniser des exoplanètes très lointaines, sont à chaque fois composées de trois types de population : des colons, des militaires et des scientifiques.
Après la lutte pour la survie que le colon Marko a vécu dans Esmeralda, premier roman de la trilogie, c’est autour de Rand Duncan, le militaire, d’assurer la sécurité des colons sur Donoma, une planète désertique du système de Gamma Serpentis, où apparemment rien ne vit.
Apparemment.
L’exploration des déserts de la planète est menée de main de maître, l’ambiance militaire bien rendue, style, écriture et suspense font partie intégrante d’un récit qui tire le lecteur en avant. Et surtout, il y a cette empathie que Bernard Fischli sait si bien rendre et qui suscite l’émotion chez le lecteur, surpris tant par les révélations qui concernent la planète que les protagonistes.
Après Esmeralda, Donoma est le deuxième volet de ce magistral Space Opera, à l’écriture fluide et elliptique, percutante et déroutante, dont les récits peuvent se lire indépendamment les uns des autres.
Août 2019
256 pages
13.5 x 19 cm
ISBN : 978−2−940522−67−5
24 CHF / 20 €