La vie est trop courte pour la partager
La vie est trop courte pour la partager raconte les aventures amères et hospitalisées du narrateur, lequel vient de subir un infarctus.
Alité, branché à des machines et dépendant des bons soins qu’on veut bien lui prodiguer, Laurent (c’est le prénom du narrateur), a tout loisir de songer à sa vie et à ses échecs.
On s’aperçoit, en filigranes, qu’il est le père de Miguel, un jeune adulte atteint d’autisme dont la maman n’a pas survécu au moment de sa venue au monde.
Or Miguel, adolescent maintenant, vient de s’échapper de l’institution qui s’occupait de lui.
A partir ce double événement, l’hospitalisation du père et la fugue du fils autiste, l’auteur déroule le récit d’une quête émouvante, celle d’un homme sur le fil de la mort qui s’arrache pour retrouver l’unique lien qui le maintient du côté de… la vie.
L’écriture est personnelle, subjective, qui convoque le souffle de l’argot pour conjurer un destin tragique et permettre d’avancer.
En parallèle à la quête du père, le journal du fils apparaît et ponctue la narration, servant de contrepoint jusqu’au dénouement, à la fois trivial et dramatique, ce qui n’est pas incompatible.
Mai 2016
168 pages
14.5 x 18.5 cm
ISBN : 978−2−940522−40−8
22 CHF / 16 €