La causerie parisienne
Il pleut, et cinq amis se retrouvent. Une causerie s’engage entre Axel, Olive, Lucien, Dider, Gabriel, qui ont pour très belle habitude d’échanger leurs souvenirs — ceux d’une jeunesse dite « parisienne ». Riches heures dépensées, avant un retour, pour chacun, dans le pays d’origine, la Suisse. Et c’est mettre en marche un roman dialogué.
Lucien se rappelle d’une visite à Neauphle-le-Château, chez Marguerite Duras. Axel se souvient des demis de bière partagés avec un Belge, fait Américain. Olive, lui aussi patient découvreur de Marguerite Duras, distille : les notes que ses doigts tapèrent sur le piano où fut composée la musique d’India Song. Olive et Lucien, dans le fil de la causerie, redessinent le comportement de supporters de football irlandais en liesse, une nuit, sur la place Blanche, au terme d’un match France-Irlande. Ivres eux-mêmes, s’il fallait y entonner des chants, ils les entonnaient. Didier, en écho, revisite pour ses quatre amis quelques impressions fortes liées au cinéma, insistant tout à coup sur un ouvrage de Robert Kramer, Milestones, long film document vu au festival de Berlin. De quoi se retrouver marqué comme au fer rouge par des minutes sensibles. Et il est bon tout à coup que ces cinq amis aient croisé quelques-unes des silhouettes de leur temps, le chanteur Gérard Manset, le cinéaste Ken Russel, le peintre Alechinsky, et d’autres. Mais lorsqu’Axel évoque plusieurs récentes promenades en montagne, conjointement une expérience immémoriale se profile.
Mars 2018
256 pages
14.5 x 18.5 cm
ISBN : 978−2−940522−64−4
CHF 24⁄20 €